Il a dit…

Il a dit « je suis en train de lire ton blog, c’est gai, plein de vie, tu devrais reprendre » Du coup, j’y suis retournée aussi. J’ai lu et je me suis souvenue des moments racontés, de mes interrogations et d’autres choses. Mais surtout, j’ai senti la légèreté que j’ai toujours essayé de glisser dans mes phrases quelques soient mes émotions.

Pas très fière de moi, tout de même, car j’ai arrêté ici pour écrire ailleurs et que c’est loin d’être terminé. Mais bon, j’ai récupéré mes codes d’entrée, l’envie est bien là. ça bouillonne comme dans la marmite et c’est bon.

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Quand la gym joue son rôle

C’est le jour et l’heure de la gymnastique.  Des filles à gogo et trois garçons. Le nombre des participants a doublé depuis la dernière fois, j’en conclus que les beaux jours ont un effet sur la population féminine. La musique rythmée est lancé, c’est parti. On commence doucement, j’en profite pour regarder autour de moi, il y en a de tous les âges, de toutes les tailles, des cheveux de toutes les couleurs. Tout le monde, au diapason, enchaînent les mêmes mouvements, c’est beau. Je pense au soleil de la journée, à ma fille qui décidément ne s’habitue pas aux examens de fin d’année, aux japonais et aux gens que je reçois malheureux aussi mais pas pour la même raison. Je me dis que si ça tremblait là maintenant à Paris pendant l’heure de gym, il me faudrait me metrre sous la grosse poutre qui devrait soutenir le bâtiment. Je pense à mon fils et je me dis que c’est vraiment bien la gym après une journée avec lui. Et puis le rythme s’accélère, mon esprit se rapproche de mon corps et bientôt j’irai chercher les mouvements plus loin, j’aurai chaud et soif, j’aurai un peu plus de mal à respirer et je tenterai de placer ma respiration entre deux mouvements. Tout à l’heure je ne penserai plus à rien…

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Au revoir et bonjour

Je dis au revoir à l’année 2010 qui m’a accompagnée durant 365 jours. J’ai encore eu la chance de partir en vacances en France et en Italie. J’ai changé de lieu de travail et je me suis rapprochée de chez moi avec joie. J’ai tout de même eu du mal à quitter mes collègues. Leur rire et leur humour manquent à mes journées et je l’avoue, je m’ennuie un peu. J’ai aussi eu la chance d’aller voir des spectacles qui m’ont évadé de mon quotidien, ça aussi j’aprécie. Enfin, mes enfants n’en finissent plus de s’éloigner mais curieusement se rapprochent d’une autre façon. Il faut aprivoiser ces nouveaux sentiments et ce n’est pas toujours facile. Je tangue encore sur mon bateau et laisse les vagues me porter parfois ahurie, hilare ou pensive . Je sens encore le besoin d’acton me titiller l’esprit et j’hésite encore vers quoi me diriger. J’écris un roman et s’il est parfois dificile de maintenir cette activité journalière, je réussis vaille que vaille à continuer ce que j’aime faire. Enfin, j’apprécie de profiter de ma mère toujours en forme. Je souhaite que 2011 m’apporte un peu de légèreté et du rire toujours.

Bonne année à tous ceux qui passent par ici.

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Les rêves

Je rêve qu’il me faut écrire. C’est même une question vitale.
Comme je fais plus confiance à mon inconscient qu’à moi même, je me pousse un peu. Il faudrait comme Zola et tant d’autres faire que pas un jour sans écriture. Mais je ne suis guère sérieuse et les minutes s’écoulent sans qu’un mot ne viennent s’aligner les uns aec les autres.
De son côté, mon fils a entrepris un dessin de chevaliers. Quand ceux-ci se font face et sont terminés, il me demande d’inscrire un titre au-dessus du dessin « Les chevaliers et la couronne ».
Le dessin s’agrémente d’une page supplémentaire. Et je dois rajouter au titre un mot qui expliquerait l’ajout « les chevaliers et la couronne et le diamant ».
De mon côté, les mots retors semblent stagner au fond d’un puit glacial. J’apprends alors que mon fils écrit un roman et qu’il s’est donné comme pseudonyme Jean-Luc Moreau.  J’ai la tâche délicate d’inscrire au dessus des personnages les bulles et les paroles qui vont à l’intérieur. Je dois noter aussi les bruits tels que « Pschii, ahhh, yaaa ». C’est plutôt une bande dessinée où le dessin a une place prédominante.
Et comme il dit « pour faire un livre, il faut beaucoup de chose, maman ».
A qui le dis-tu ?
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Bonjour tout le monde !

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La neige, j’aime

La neige en recouvrant Paris a paralysé les habitants. Les bus ne roulaient plus et restaient en rade. Les métros, surchargés, n’avançaient plus quand ils devaient rouler à l’extérieur. Les automobiles ne sortaient pas de Paris, bloquées les unes  par les autres. Les pesonnes ont mis deux, trois ou  quatre heures pour rentrer chez elles. Le courrier n’est pas distribué.
Dés qu’un grain de sable ou de (neige) vient gripper la machine, tout s’immobilise, et devient catastrophe.
Je suis contente, heureuse, de travailler près de chez moi. Je n’avais aujourd’hui qu’à m’accrocher aux barreaux que je trouvais sur mon chemin pour rester debout. Je suis allée sur le lieu de mon travail du jeudi matin, puis j’ai assisté à une réunion dans un autre établissement dans le même quartier, j’ai déjeuné chez moi, puis je suis repartie à mon lieu de travail du jeudi après-midi qui se trouve un tout petit peu plus loin.
Je suis arrivée à l’heure à l’école, et l’enfant tout le long du chemin a ramassé la neige glassée, "plus tellement de première classe" a dit un monsieur.
 
Il est dommage que nous ne soyons pas préparer aux changements que la nature nous impose. Pourtant, la neige depuis trois ans revient plus fréquente. Alors on s’adapte ou on attend encore et encore ?
Au moins les chausseurs auront fait des affaires…
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La neige

Elle recouvre la ville d’une couverture blanche. La silence s’installe, la vie se déroule au ralenti. Seuls les flocons s’agitent dans tous les sens et s’activent à recouvrir la vie. Noël prend une autre allure, la vraie, celle de l’hiver en traineau, du père noël rouge et blanc, les sapins verts et non plus gris, le bonheur d’être au chaud.
L’enfant joue et ne veut pas sortir. Aujourd’hui, au moins j’ai le temps d’écrire. 
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Pays-Bas

Une semaine aux Pays-Bas entre les cours d’eau, les oiseaux et les maisons en briques sûrement. On aura aussi la mer, mais attention la vraie mer parce qu’il y aura du sable. Et oui, il faut le savoir, la mer avec des galets ce n’est pas une vrai mer. On ne sera pas comme l’année dernière avec les pieds dans l’eau et les canards à portée de main mais bon, on aura la vraie mer.
 
Donc à rès bientôt.
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Qu’est-ce que j’ai dit ?

J’ai convoqué 25 personnes, peu ne sont pas venues. Je leur parle du travail que nous allons engager ensemble pour justement retrouver un emploi (c’est mon boulot de m’occuper des gens qui n’en ont pas). un retatrdataire arrive en tenue de cycliste suant comme un boeuf. Il détonne complètement dans la salle.
J’évoque des généralités, je parle, je parle parce que j’aime parler mais là je sens que cela m’échappe, je parle pour combler le silence et pour masquer un peu ces quarantes yeux tournés vers moi.
Heureusement quelques uns s’y mettent. Ils râlent un peu, se plaignent gentiment de ma boite et font l’apologie de la concurrence. La conversation s’enchaine, les langues se délient et s’engouffrent dans les incohérences, les disfonctionements. Tout le monde s’exprime sauf les taiseux, ce qui est tout à fait normal.
Le retardataire s’exprime beaucoup, il a repris son souffle et en profite pour liquider son reste d’énergie. J’ai écouté à peu près tout le monde et répondu aux principales demandes. Je préviens que nous nous reverrons dans la mois à venir.
La réunion tire à sa fin, je dis au revoir et à bientôt à tout le  monde.
 
Une semaine plus tard, je sais que je vais rencontrer mon retardataire. A l’heure, je me dirige vers la zone d’attente et cherche mon sportif. Je vois alors un grand type en costume qui se lève et me tend la main "ça change un homme le costume, n’est-ce pas ?"
Après les échanges d’usage, nous commençons à travailler sur notre sujet en alternant les propos professionnels et personnels. Au détour d’une phrase, le cycliste m’avoue : "depuis que je vous ai vu la dernière fois, je me suis remis à courir, je me suis mis au régime et j’ai repris mes recherches, je crois que j’étais au creux de la vague, vous m’avez secoué."
 
Premièrement c’est la première fois qu’on me dit que je suis à l’origine d’un régime
Deuxièmement Qu’est-ce que j’ai dit ce jour-là ?
Troisièment il faudrait que j’assiste plus souvent à mes réunions comme participante, j’ai besoin d’être secouée
 
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où se cachent donc les souvenirs ?

Je lis le blog d’une personne qui raconte chaque jour un souvenir de son enfance (du moins c’est ce que j’ai du comprendre, ayant pris en route le jeu mais ayant eu la flemme de remonter au premier jour du mois de mars).
J’ai d’abord été admirative pour la qualité de ses écrits mais aussi pour la vivacité de ses souvenirs.
Et forcément pour revenir à moi, je me suis dit que je serai bien incapable de participer à ce jeu car je ne me rapelle pas grand-chose de mon enfance, en général. c’est un peu flou, rien de bien concret.
Est-ce moi qui ai du mal à appréhender le souvenir ou bien mes souvenirs ne sont pas assez vivaces pour s’imposer à moi ?
Cette semaine alors que j’étais en vacances, je me suis souvenu d’un évènement. J’étais très contente du surgissement de ce morceau de vie enfoui. Je me disais qu’il fallait absolument l’écrire pour le garder au chaud de ma mémoire, le sauver de l’oubli. Mais je suis bien légère quand il s’agit de mémoire, je n’ai pas fait ce que j’aurais du faire et le souvenir s’est envolé. J’en fus triste et contrariée.
Ma vie passée se cache derrière une rideau de brume, je n’en vois que des contours obscures, parfois je ne distingue plus rien. Pourtant, parfois un mot, une odeur, un geste font surgir de la pénombre la vie qui fut la mienne.
 
Et là, quelle émotion !
 
 
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